Shantel - Disko Boy
31 août 2009
Shantel - Disko Boy
Allez un petit teasing.... en attendant mon post de demain...
Shantel - Disko Boy
Shantel - Disko Boy
23 août 2009
Les idées noires
Pour beaucoup, André Franquin c'est les aventures de Spirou et Fantasio, Gaston Lagaffe et le Marsupilami. Le coté sombre de Franquin souvent occulté, est pourtant à mes yeux l'apogée de l'approche graphique du maitre.
C'est en 1977 qu' André Franquin crée les « idées noires » dans le supplément autonome et éphémère du Journal de Spirou : "Le Trombone Illustré". Touché par la dépression, Franquin y aborde tous les thèmes qui l'écorchent à vif : chasseurs, militaires, marchands, industriels, technocratie, religions, suicide, déprime, écologie, tauromachie... Ces thèmes, après avoir été souvent suggérés dans les albums de Gaston Lagaffe prennent une place centrale à travers des gags souvent cruels et sadiques, fustigeant la bêtise humaine. A la disparation de ce supplément ces gags « noirs » trouvent une tribune au sein du magazine Fluide Glacial où se poursuivra la sombre saga qui compte une soixantaine de planches.
Graphiquement, Franquin a recours à un graphisme très nerveux et plus fouillé. L'absence de couleur et la caricature poussée à l'extrême concourent à mettre en valeur les idées de cette série. En pleine maitrise de sa technique, il travaille beaucoup au Rotring. "Le Rotring est un porte-plume à encre de Chine dont tu peux à volonté changer la pointe ; de sorte que tu as la possibilité de faire des détails d'une finesse extraordinaire ou bien de travailler en traits plus épais. Mais c'est toujours un peu du grattage : quand tu commences à gratouiller avec un Rotring, tu en as pour des heures ! Seulement, le Rotring permet d'obtenir un noir "moisi", vieillot, malsain, qui colle bien avec le principe des "Idées noires".
Des planches à lire case par case, le nez collé sur les détails en prenant le temps de s'arrêter sur les ombres, les plis des vêtements, les animaux... pour découvrir ou re-découvrir le talent de ce dessinateur.
C'est en 1977 qu' André Franquin crée les « idées noires » dans le supplément autonome et éphémère du Journal de Spirou : "Le Trombone Illustré". Touché par la dépression, Franquin y aborde tous les thèmes qui l'écorchent à vif : chasseurs, militaires, marchands, industriels, technocratie, religions, suicide, déprime, écologie, tauromachie... Ces thèmes, après avoir été souvent suggérés dans les albums de Gaston Lagaffe prennent une place centrale à travers des gags souvent cruels et sadiques, fustigeant la bêtise humaine. A la disparation de ce supplément ces gags « noirs » trouvent une tribune au sein du magazine Fluide Glacial où se poursuivra la sombre saga qui compte une soixantaine de planches.
Graphiquement, Franquin a recours à un graphisme très nerveux et plus fouillé. L'absence de couleur et la caricature poussée à l'extrême concourent à mettre en valeur les idées de cette série. En pleine maitrise de sa technique, il travaille beaucoup au Rotring. "Le Rotring est un porte-plume à encre de Chine dont tu peux à volonté changer la pointe ; de sorte que tu as la possibilité de faire des détails d'une finesse extraordinaire ou bien de travailler en traits plus épais. Mais c'est toujours un peu du grattage : quand tu commences à gratouiller avec un Rotring, tu en as pour des heures ! Seulement, le Rotring permet d'obtenir un noir "moisi", vieillot, malsain, qui colle bien avec le principe des "Idées noires".
Des planches à lire case par case, le nez collé sur les détails en prenant le temps de s'arrêter sur les ombres, les plis des vêtements, les animaux... pour découvrir ou re-découvrir le talent de ce dessinateur.
21 août 2009
Le marché aux livres du Parc Brassens
Un lieu sur Paris que j'affectionne particulièrement...
Le Marché du livre ancien et d'occasion jouxtant le Parc Georges Brassens dans le 15ème est un marché regroupant une soixantaine de libraires. Ouvert depuis 1987, il est installé sous les halles à chevaux restant des anciens abattoirs de Vaugirard. (Le Parc étant lui-même aménagé à la place des abattoirs)
Du poche à mini-prix aux magnifiques ouvrages anciens, chaque stand offre des trésors pour les passionnés. Ce, dans une variété de domaines extrêmement larges. Je ne compte plus les achats ramenés, pas mal de Bd certes, mais également des livres d'art, des poches jaunes des éditions du Masque, des affiches anciennes et une lithographie dont je vous parlerais surement prochainement...
Atout de ce marché, nul besoin de se lever aux aurores, il est ouvert tous les samedi et dimanche de 9h00 à 18h00.
Pour vous mettre dans l'ambiance, un petite vidéo...
Le Marché du livre ancien et d'occasion jouxtant le Parc Georges Brassens dans le 15ème est un marché regroupant une soixantaine de libraires. Ouvert depuis 1987, il est installé sous les halles à chevaux restant des anciens abattoirs de Vaugirard. (Le Parc étant lui-même aménagé à la place des abattoirs)
Du poche à mini-prix aux magnifiques ouvrages anciens, chaque stand offre des trésors pour les passionnés. Ce, dans une variété de domaines extrêmement larges. Je ne compte plus les achats ramenés, pas mal de Bd certes, mais également des livres d'art, des poches jaunes des éditions du Masque, des affiches anciennes et une lithographie dont je vous parlerais surement prochainement...
Atout de ce marché, nul besoin de se lever aux aurores, il est ouvert tous les samedi et dimanche de 9h00 à 18h00.
Pour vous mettre dans l'ambiance, un petite vidéo...
crédit vidéo : GIPPE - www.gippe.org
1 août 2009
Gainsbourg... le peintre
Serge Gainsbourg, musicien, chanteur, compositeur eut la peinture comme première passion. S'essayant tout d'abord à des leçons de dessin à l'Académie Montmartre, à 17 ans, il s’inscrit aux Beaux-Arts en architecture mais choisit vite le dessin d’art. Admirateur des peintres tels que Bonnard, Cézanne, Courbet, Bacon, il sera l’élève de Fernand Léger et d'André Lhote (qu'il affectionnait particulièrement). Passionné, il considérait la peinture comme "un art majeur" qui lui apportait une certaine sérénité tout en n’étant jamais content de ses œuvres.
En 1958, insatisfait de son parcours, il renonce brutualement à peindre et brule quasiment toute ses toiles (toutes n’ont pas été détruites, l’une d’elle a été vendue à Drouot en juin 2007). Il choisit le nom de Gainsbourg et s’oriente vers la musique.
Son gout prononcé pour l'art se retrouvera entre autres dans l'agencement de son appartement rue de Verneuil où Gainsbourg entassait des objets plus étranges les uns que les autres, véritable musée dans un esprit allant de Warhol à Dali. A citer également, ses visites fréquentes au Musée du Louvre pour y admirer, entre autres, le Radeau de la Méduse de Géricault, toile qu'il admirait.
Il prévoyait, parait-il, de retourner à ses premières amours artistiques à la fin de sa vie...
photo : Jean-François Bauret
Inscription à :
Articles (Atom)